Graine féconde

A l’encre de ma plume,
Je te raconte telle que je te ressens.
Divisée, Déchirée, Dispatchée,
La famille dans toute sa subtilité,
Est le contraire de ces adjectifs éplorés et néanmoins d’actualité.
Fertile de bons sentiments,
Alvéolée de stabilité,
De sang ou de cœur, elle est avant tout une unité,
Ce socle indéfectible, maillon indivisible,
Au sein duquel nous aimons tant nous positionner, nous lover, nous réfugier,
Ou tout simplement nous retrouver.
D’elle éclosent les émotions les plus pures et nobles.
Bonté, Communion , Confiance, Amour, Chaleur,
Représentent les pourtours de cette fratrie de mon cœur.
Elle est ce terreau nous aidant à nous sentir affectivement en sécurité, et ainsi pouvoir avancer.
Berceau de la sérénité, là où nul être n’est ni ne se sent jugé et dévalorisé,
Nectar précieux où l’on est accepté et aimé pour ce que l’on est.
La famille, notre plus fidèle miroir faisant ressortir nos capacités, nos qualités, et nous aidant à nous réformer et nous améliorer par ses conseils toujours avisés.
O dévouée famille !
De sang, de cœur, tu n’es qu’amour et bienveillance,
Sans une seule once de défiance,
Tu es celle qui m’abrite, me secoure de tes bras affectueux, tes mots bienheureux ou de tes silences respectueux,
Quand lorsque dans des moments de fragilité, mes larmes salées, s’écoulent, esseulées,
Devenant rapidement asséchées parce que tu es là pour réchauffer mon être et l’aider à se recadrer sur la voie de la paix.
Des épreuves, oui, on en a traversées,
Des désaccords, des disputes, incompréhensions se sont semées sur les voies de notre tendresse partagée,
Nous avons su en faire des forces, telles des alliées, pour les comprendre et les traverser avec patience et maturité.
L’amour au final a triomphé et nous a renforcé.
Ma famille, cette douce parenthèse où j’ai besoin et envie de me ressourcer,
De par l’infinie plénitude qui en émane,
Me sentant toujours épaulée et jamais brimée.
Allâh par ta cause m’a polie et grandie,
M’aidant jour après jour à trouver en moi les trésors qu’abrite mon âme.
La famille, telle qu’elle est toujours intuitivement là pour m’accueillir et me soutenir,
M’a permise de me connaître, me construire et me bonifier,
Par ses suggestions éclairées, et ses propos toujours teintés de douceur mêlée à la véracité.
Famille je ne t’idéalise point !
Tu es telle qu’est la vie !
Avec ses imperfections, ses brèches, ses instants de vulnérabilité,
Mais aussi et surtout en son sein ces merveilles auxquelles nous devons nous attacher.
Je remercie Allâh de m’avoir accordé ce sceau aimant,
D’où fleurissent en moi les plus sains sentiments.
Nûr